dimanche 27 juin 2010

je pense que la plupart du temps,on n'échappe pas à son destin.

il y a comme ça un ensemble de faits,d'évènements,qui,mis bout à bout,vous amène vers quelque chose
alors bien sûr,si on prend conscience,on peut essayer de contrer cela,mais même là,se joue notre destinée.
ça ressemble à du fatalisme,je sais,disons alors que je suis philosophe à ce sujet,ce qui doit arriver arrivera,
et ce qui ne doit pas se faire,ne se fera pas.

il y a dans la mythologie grecque des personnages qui m'ont toujours fascinée:les Parques
ce sont de vieilles femmes à moitié aveugles qui sont chargées de tisser le fil de la vie de chaque humain
alors,évidemment,elles bavardent entre elles,elles sont distraites,et pof!,un fil qui casse,parfois il est déjà bien long,parfois il est bien court,c'est comme ça,parfois elles tissent soigneusement et le fil est beau,parfois,elles bâclent et le fil est malmené,rugueux...mais quand c'est l'heure de couper le fil,c'est l'heure,elles s'arrêtent de tisser.
voilà comment les Grecs Anciens expliquaient le destin d'une vie humaine:parfois une vie longue et prospère,parfois une vie à peine ébauchée et envolée,parfois une vie pleine d'embûches....etc..et puis un jour,crac,ça s'arrête,sans raison particulière,arbitrairement,parce que c'est écrit.


je me demande pourquoi certaines personnes ont une vie tranquille et droite,d'autres un peu plus difficile mais encore privilégiée,d'autres une vie de chien?
pourquoi certains vont souffrir comme des damnés avant de mourir,pourquoi d'autres vont partir le temps d'un clin d'oeil sans en avoir conscience?

il y a autre chose que les Anciens disaient à propos des épreuves de la vie et notamment de la maladie:pour eux,c'était des étapes pour arriver à une meilleure connaissance de soi,car on ne se connait soi-même et on ne connait les autres que par l'épreuve.
cela va même au-delà de l'individu,car ce qu'il subit ou a subi va modifier la vision des choses de son entourage....
l'idéal étant de se rendre meilleur ou de rendre les autres meilleurs qu'avant.

j'ai beaucoup de "pourquoi" depuis l'enfance,mais j'apprends à accepter peu à peu....un début de sagesse peut-être..

mercredi 2 juin 2010

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !